TOKAY

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MÉTÉO du Golfe

mardi 25 août 2015

lundi 17 août 2015

Vers l'Espagne en juillet

Fin du jour à La Franqui
Départ de Sète le 15 juillet par les ponts du matin. Je vais descendre jusqu'à Port Vendres où je dois récupérer Eric.
Je pense m'arrêter en route, probablement au mouillage à Gruissan ou à La Franqui, selon que le bateau avance bien ou non.
Finalement, c'est à la Franqui que je fais escale, un joli endroit, mais  pas très abrité de la houle d'est.
Pas de pot : le vent s'est justement levé de l'est dans la nuit (pas fort du tout, mais assez pour que ça bouge).
La Franqui avait, en son temps, été pressentie pour être le débouché méditerranéen du canal du Midi.  C'est finalement un courtisan sétois, le Chevalier de Clerville, qui a usé de sa petite influence auprès d'un ministre du roi pour faire pencher la balance en faveur de Sète, pourtant jugée bien moins intéressante par l'ingénieur Pierre Paul-Riquet.
Le Lydia, paquebot échoué, converti en casino

Le lendemain, temps couvert le matin et évidemment très peu de vent.
Le foc Vetus me propulse malgré tout à 4 nœuds jusqu'à Canet, où Éole consent enfin à se réveiller (il est tout de même midi : c'est cool, la vie des dieux).
Puis un bon petit force 3 jusqu'à Port Vendres où Eric saute du train et à bord de Tokay.

De là, il ne nous reste plus qu'à passer Béar, Cerbère et quelques caps mineurs pour arriver à Puerto de la Selva.
 On peut constater à cette occasion qu'une journée et demie en mer pour avoir le temps de s'amariner, ça fait une grosse différence...

Collioure, on ne fait que passer...
Arrivée à Puerto de la Selva dans la soirée, mais en juillet, les nuits tombent tard et pour les espagnols, c'est à peine l'heure de l'apéro.

Arrivée sur Puerto de La Selva
Cadaquès !
Le lendemain, passage rapide devant Cadaquès que nous (re-re-re...)verrons plutôt au retour. L'idée première était de se mettre au mouillage à la cala Montjoï, à quelques encablures de "El Bulli", l'ancien restaurant de Ferran Adria.
Mais la Cala Montjoï était un peu encombrée, et surtout très exposée à la houle du sud (pas de bol encore!). On se rabat sur Rosas, où on croise les catas du TdF à la voile.
Ben oui, Rosas, c'est presque la France...

Brume matinale à Rosas
Retour vers Cadaquès le 17, avec un arrêt dans la petite cala qui se trouve en contrebas du phare marquant l'ouest de la baie de Cadaquès. La Cala Nans est particulièrement encombrée ce jour là : une bonne trentaine de bateaux, essentiellement des barques catalanes. Je n'y avais jamais vu autant de monde, et même le plus souvent, personne.
Mais il fait très beau et très chaud (les amateurs de contrepèteries apprécieront...)

Plongée à Cala Nans (dite aussi Sa Cebolla)

Do you spi que spanish ?
Désolé, pas de photos de Cadaquès cette fois ci. Je suppose que c'est le signe que je connais trop bien. Nous avons pris une bouée à Port Lligat, pour 25 euros, ce qui est finalement assez raisonnable quand on voit qu'il y a un service de navette gratuit pour rejoindre la terre.
J'ai connu Port Lligat (et Cadaquès aussi) comme des mouillages sauvages il y a encore dix ans (ça doit faire trente ans que je viens là). Les bouées payantes sont un peu déconcertantes au début, mais je dois avouer que c'est quand même une bonne solution.
Balade dans Cadaques et déjeuner au Gato azul : une valeur sure !
Il y aura des vues de Port Lligat dans les videos à venir.
Je vous mets une photo du spi en attendant, gréé en asymétrique malgré sa morphologie qui le destine à un tout autre usage

Le phare du Cap Creus
Après la nuit à Port Lligat, passage du Creus par grand calme. Retour vers le pays de Landru, Sarkozy et Nabila...
Je ne connaissais pas Banyuls puisque je ne m'y étais jamais arrêté avec le Samouraï : c'est un petit port plutôt sympa. Enfin pas si petit que ça, ou alors on nous a mis tout au fond.

Port de Banyuls
La Franqui au matin

Après une nuit (la suivante) à Port Leucate, un nouveau stop à La Franqui, cette fois pour se baigner et profiter du paysage sous le soleil.
Départ en fin de matinée et arrivée à Sète à la nuit tombée.

Retour à l'appontement G-02 le lendemain matin.
... et Sète la nuit

On arrête un peu de naviguer et on raconte...


Après quelques semaines de silence sur le blog, je reprends la plume numérique pour faire part aux amis et consorts de nos pérégrinations à bord de Tokay. Ci dessus, une capture Google Earth qui donne une idée des voyages de Tokay en juillet et en août.
Pas si mal pour une première saison.
Je n'ai pas indiqué les sorties sur l'étang de Thau, ni les ronds dans l'eau devant Sète et Agde.
Pour l'instant, Tokay est allé (vers l'ouest) jusqu'à Rosas en trainant pas mal du côté de Cadaquès et Banyuls, et (vers l'est) jusqu'à Port Grimaud en trainant un peu du côté des iles d'Hyères.
Quel confort en comparaison de notre vieux Samouraï ! Et même par rapport aux Océanis ou Hanse que nous avions loués, il nous semble que Tokay n'a rien à leur envier, hormis un ou deux mètres en plus pour emmener plus de monde (mais cette année, ils ne pouvaient pas venir, alors...).
D'autres posts vont suivre, avec des photos de la balade vers Cadaquès, et d'autres photos (évidemment) de celle vers Port Grimaud. 
Des vidéos sont aussi en cours de montage, elles seront en ligne dans les semaines qui viennent.